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Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (1) : XIII° siècle

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Per i nostri amici italiani

Presentazione di due affreschi del XIII secolo nella Chiesa di San Michele Arcangelo e il cambiamento di stile proposto  da Cimabue

 

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L’église de San Michele Arcangelo

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Cette belle église romane est située au sommet de l’Isola Maggiore, à 309 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer.

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Diverses vues de l’église San Michele Arcangelo, au sommet de l’Isola Maggiore.

Diverses vues de l’église San Michele Arcangelo, au sommet de l’Isola Maggiore.

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Il existe déjà des preuves écrites de son existence dès 1136.

Son architecture, telle que nous la voyons aujourd’hui, remonte elle au XIIIème siècle.

D’ailleurs, une des deux cloches porte la date de 1291.

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L’église San Michele Arcangelo et quelques-unes de ses nombreuses fresques.

L’église San Michele Arcangelo et quelques-unes de ses nombreuses fresques.

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Dans leur guide magistral sur l’Isola Maggiore, les professeurs Ermanno Gambini et Mirko Santanicchia décrivent son importance particulière de la façon suivante :

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L’importance de l’église est liée en particulier aux témoignages picturaux qu’elle abrite et qui en font, du point de vue historique et artistique, un des édifices les plus riches et les plus intéressants de la région du lac Trasimène.

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Les oeuvres survivantes couvrent un espace chronologique très vaste, qui part de la fin du XIIIème
siècle jusqu’aux premières années du XVIème siècle.

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Le schéma ci-dessous rend bien compte de cet espace chronologique :

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Tableau, en ordre chronologique, des principales fresques présentes à l'église de San Michele Arcangelo.

Tableau, en ordre chronologique, des principales fresques présentes à l’église de San Michele Arcangelo.

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Les fresques

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Localisation des deux fresques, la première sur la paroi sud, la seconde sur la paroi nord.

Localisation des deux fresques, la première sur la paroi sud, la seconde sur la paroi nord.

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La Madone à l’Enfant

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Son auteur n’a pas été identifié.

L’œuvre remonte à environ 1280-1290.

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La Madone à l’Enfant, 1280-1290.

La Madone à l’Enfant, 1280-1290.

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La Madone à l’Enfant, détail.

La Madone à l’Enfant, détail.

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La Madone à l’Enfant, détail.

La Madone à l’Enfant, détail.

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On y retrouve encore une nette influence byzantine :

    • pose hiératique,
    • rigidité des formes,
    • représentation d’un monde divin transcendant.

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Il s’agit manifestement d’une imitation du tryptique du Maestro del Trittico Marzolini (ou Maestro del Trittico di Perugia),  daté lui des environs de 1275 et actuellement exposé à la Galerie Nationale de l’Ombrie.

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Tryptique de Perugia, Maestro del Trittico Marzolini, 1275, Galerie Nationale d’Ombrie, Perugia.

Tryptique de Perugia, Maestro del Trittico Marzolini, 1275.
Galerie Nationale d’Ombrie, Perugia.

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Assomption de la Vierge avec quatre anges

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Le thème de l’Assomption

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La croyance en l’Assomption de Marie,  qui s ‘élève au ciel après sa mort, met très longtemps à s’imposer.

Cette tradition ne procède d’ aucune  référence précise dans l’écriture.

Dans l’Eglise d’Orient, on a  d’abord fêté seulement la Dormition (Koimêsis), c’est à dire, le « sommeil » de la Vierge, et l’élévation  de l’âme seule de la Vierge.

L’Assomption corporelle n’est guère célébrée, dans ce domaine avant le IXème siècle.

En Occident, cette doctrine prend forme entre le IXème et le XIIème siècle.

Elle est confirmée par les grands théologiens du XIIème siècle : Thomas d’Aquin, Bonaventure et Albert le Grand.

Le dogme de l’Assomption de la Vierge n’a été proclamé qu’ en 1950 par le pape Pie XII.

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Référence de cet extrait : http://www.cineclubdecaen.com/peinture/analyse/histoirechretienne02marieetjesusenfant.htm#assomption

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Cette fresque de l’église San Michele Arcangelo n’est malheureusement que fragmentaire.

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Assomption de la Vierge avec quatre anges, 1290

Assomption de la Vierge avec quatre anges, 1290

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Assomption de la Vierge avec quatre anges, 1290, vue rapprochée.

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Le Christ et la Vierge étaient inscrits dans une “mandorla ».

Malheureusement cette partie centrale du tableau a presque complètement disparu.

De la Vierge, il ne reste qu’une partie de son manteau et sa main dans celle de son Fils.

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Le Christ et la Vierge inscrits dans une mandorla, et la main de la Vierge dans celle de son Fils.

Le Christ et la Vierge inscrits dans une mandorla, et la main de la Vierge dans celle de son Fils.

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Un détail de « L’Assomption » : le manteau de la Vierge.

Un détail de « L’Assomption » : le manteau de la Vierge.

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Par contre les quatre anges qui transportent le Christ et la Vierge sont mieux conservés.

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Détail de la fresque : un ange.

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Détail de la fresque : le visage du même ange.

Détail de la fresque : le visage du même ange.

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Détail de la fresque : un autre ange.

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Elle remonte aux environs de 1290.

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Elle est attribuée à un disciple précoce de Cimabue.

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Cimabue

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Cimabue (vers 1240 –  vers 1302) est considéré par Giorgio Vasari comme un des deux artistes essentiels de la Période des Précurseurs de la modernité.

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Cimabue, puis son élève Giotto, s’éloignant de la « Manière grecque » liée à l’influence byzantine qui régnait jusqu’alors en Italie, ont introduit une modification majeure de la peinture grâce à :

    • l’humanisation de la figure,
    • l’introduction du paysage
    • les premiers essais de peinture architecturale.

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Cimabue, Vierge en majesté avec l’Enfant, saint François d’Assise et quatre anges, Basilique inférieure de Saint François, Assise.

Cimabue, Vierge en majesté avec l’Enfant, saint François d’Assise et quatre anges.
Basilique inférieure de Saint François, Assise.

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Voir dans un article précédent la discussion sur l’apparence physique réelle de saint François.

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L’œuvre de Cimabue conserve l’esprit de la forme des icônes  byzantines.
Seules la recherche de l’équilibre des volumes, de l’étude  de la lumière et de la fixité des regards sont nouvelles.

Dans la composition, se lisent sur les visages les signes des  sentiments, une recherche de psychologie.

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Extrait de : Michel Herubel, La peinture gothique I, Editions rencontre Lausanne  –  http://www.mariedenazareth.com/15029.0.html?&L=0

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Le style de Cimabue reste dans la tradition de la peinture byzantine dominant alors la peinture italienne.

Mais Cimabue renouvelle la manière grecque : en commençant à se dégager des canons du hiératisme byzantin, il initie le mouvement vers un plus grand réalisme, qui va peu à peu aboutir à la Renaissance.

Rompant avec le formalisme et avec la rigidité picturale de Constantinople, il traite les sujets conventionnels de manière plus humaine et plus réaliste, en introduisant des éléments de l’art gothique comme le réalisme des expressions des personnages.

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Cimabue associe des éléments byzantins à l’art plus doux et raffiné de l’école siennoise et intègre certains aspects du style plus rude et plus austère de l’école florentine.

Il fait la synthèse de ces courants dissemblables et s’inspire de l’Antiquité romaine tardive et crée un nouveau style plastique qui le place au centre de la peinture italienne de la seconde moitié du XIIIème siècle.

Ainsi Cimabue est à la fois le dernier grand artiste italien de tradition byzantine mais aussi le premier peintre moderne qui à lancé le  mouvement de la Renaissance.

C’est grâce à son influence que la peinture portable, sur bois à tempera, va se développer en Italie.

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Extrait de : http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=148&pChapitreId=20366&pArticleLib=Le+style+de+Cimabue+%5BCenni+di+Pepo+dit+%AB%A0Giovanni+Cimabue%A0%BB%5D

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