Le Blog de Fabienne et Jean Wilmotte

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Période de grand vent glacial en février 2012

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Le vent violent de ces derniers jours n'a pas épargné les pavillons flottant au poste de Maurizio à l'embarcadère de Tuoro-Navaccia

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Introduction

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Dans un article précédent, j’avais présenté les prévisions météo concernant la force du vent.

Prévision météo du 1/02/2012 quant à la vitesse probable du vent sur le lac Trasimène

Ces prévisions n’ont pas été contredites et l’on s’est retrouvé le plus souvent proche des maxima annoncés.

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Traversée du Trasimène sur l’Agilla II

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C’est l’Agilla II qui est venu nous prendre à l’Isola Maggiore.

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L'Agilla II accoste à l'arrière du débarcadère de l'Isola Maggiore.

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La force du vent l’a forcé à accoster à l’arrière de l’embarcadère.

Le vent est fort violent sur le “pontile” et c’est pliée en deux que Fabienne s’efforce de gagner le traghetto.

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Fabienne (en rouge), pliée en deux, lutte contre le vent pour rejoindre le traghetto.

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Pas de doute, on est en plein hiver...

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Même à l’abri de la pointe de l’île, l’eau du lac est déjà agitée.

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A l'abri de la pointe de l'Isola Maggiore, devant la double darsena, l'eau du lac s'agite déjà...

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L'action du vent provoque déjà de jolies vagues à l'abri de la pointe de l'Isola Maggiore

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Et, passé la protection de l’Isola Maggiore, le lac Trasimène encaisse de plein fouet les rafales du vent du nord.

La fréquence et la taille des vagues en témoignent largement.

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Et ce n'est rien à côté des vagues que l'on peut observer au-delà de la pointe de l'Isola Maggiore.

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Mais, quand il faut y aller, il faut y aller !

L’Agilla II quitte donc l’abri de l’Isola Maggiore et s’élance vaillament vers Tuoro-Navaccia.

Je reste seul sur le pont latéral mais je dois prendre solidement appui des deux pieds et me caler le dos contre la paroi pour rester sur le traghetto qui tangue et roule pas mal.

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L'Agilla II coupe les vagues pour tracer sa route...

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Et à chaque fois, de lourds embruns viennent frapper la passerelle où je me tiens...

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Nous nous éloignons de l’Isola Maggiore.

Je me rends alors sur le pont arrière d’où je peux plus aisément photographier le pugilat de l’Agilla II avec les vagues du Trasimène.

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Nous nous éloignons de l'Isola Maggiore et sommes désormais en plein milieu du territore du vent du nord et des vagues

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Notre sillage révèle sans ambages la furie du lac...

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Plus aucun doute ne plane quant à nos conditions de navigation...

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Et l’effet du vent sur nous autres, pauvres humains ?

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Pour cela, quelques photos prises au moment où nous attendions l’Agilla II pour retourner sur l’île décriront aisément notre sort.

Il suffit d’abord de voir comment nous nous étions harnachés tous les deux.

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Equipement de Fabienne...

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Equipement de Jean...

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Et si cela ne vous convainc pas encore, regardez l’attitude et les yeux de Fabienne.

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La position de Fabienne retranchée dans l'abri du débarcadère est suffisamment éloquente...

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Et que dire alors de son regard... !

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Après cela, plus moyen de douter, ce jour-là, le froid et le vent étaient vraiment sibériens !

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