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expatriation

Origine de certains prénoms sur l’Isola Maggiore… (1)

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Per i nostri amici italiani

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In un precedente articolo, abbiamo visto che la signora Elvira Tosetti (1868-1951) fu la prima moglie di Isola Maggiore iniziata all’arte del merletto e sul punto di Irlanda.

Per rendere più divertente il suo ulteriore insegnamento, Lei stava leggendo per le giovani donne dell’Isola Maggiore dei passaggi di vari poemi epici.

Oggi vi presentiamo brevemente le tre opere più utilizzate : « la canzone di Rolando », « Orlando furioso » e « Gerusalemme liberata ».

Domani, vedremo come queste letture ripetute erano la fonte di qualche nome particolare, spesso utilizzato dagli isolani.

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Introduction

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Dans un article précédentla dentelle, âme de l’Isola Maggiore »), nous avons vu que la signora Elvira Tosetti (1868-1951) fut la première femme de l’Isola Maggiore à être initiée à l’art de la dentelle et au point d’Irlande.

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Photo d’insulaires s’adonnant à la dentelle dans la via Guglielmi, début des années 1900.

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A son tour, elle se chargea de transmettre ce savoir à d’autres femmes de l’île.

Pour rendre cet apprentissage plus plaisant, elle lisait à ses élèves des passages de divers récits épiques, dont principalement « la Chanson de Roland », « Orlando furioso » et « Jérusalem libérée ».

Cela frappa visiblement l’imaginaire de plusieurs apprenties.

En effet, plusieurs d’entre elles recoururent aux noms de certains héros de ces récits épiques au moment de baptiser leur progéniture.

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Les trois principaux récits épiques utilisés

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La Chanson de Roland

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 Voyons ensemble l’information que l’on peut trouver à ce sujet sur WIKIPEDIA :

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La Chanson de Roland

C’est un poème épique et une chanson de geste de la fin du XIème siècle dont l’auteur reste inconnu à ce jour bien u’elle soit attribuée sans certitude aucune à Turold dont le nom apparaît à la fin du manuscrit d’Oxford qui est lui-même considéré comme l’exemplaire original.

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La Chanson de Roland : le manuscrit d’Oxford, écrit en anglo-normand, copié entre 1125 et 1150.

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Ecrite en vers décasyllabiques, elle est  composée  de 291 laisses ou strophes, ce qui représente environ 4.000 vers.

Elle raconte l’histoire du combat fatal du chevalier Roland, marquis des marches de Bretagne contre une puissante armée maure à la bataille de Roncevaux et la vengeance de Charlemagne.

Elle a été principalement transmise par voix orale par les troubadours que l’on nommait aèdes à l’époque.

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Un livre parmi d’autres : la traduction de Michel Cégretin. Le papier de ce livre imite le parchemin et la typographie rappelle celle de l’alphabet médiéval.

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Le livre est en deux langues, ancien français sur une page et traduit en français moderne sur l’autre.

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Note de l’éditeur

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Cette traduction donne à lire le fabuleux récit dans sa verdeur originelle, dans le rythme régulier qui scande inexorablement l’aventure et le destin des personnages, dans les vers décasyllabes donc que le mystérieux auteur destinait à la récitation publique.

On lit comme écoutait l’auditeur médiéval, on retrouve cette marche sublime, cette implacable foulée.

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Orlando Furioso

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Le livre “Roland furieux” en édition bilingue.

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Voyons ensemble l’information que l’on peut trouver à ce sujet sur WIKIPEDIA :

 

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Orlando Furioso, ou Roland furieux

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Il s’agit d’un poème épique de 46 chants, écrit par Ludovico Ariosto, dit en français l’Arioste.

Il fut écrit au début du XVIème siècle (le Cinquecento italien), il est publié en 1516, puis, avec variations, en 1521 et 1532.

S’inscrivant dans le cycle carolingien comme un lointain descendant de la Chanson de Roland et présenté, à sa sortie, comme une suite de l’ Orlando Innamorato (Roland amoureux) de Matteo Maria Boiardo.

Le poème fut écrit en langue italienne de typologie septentrionale utilisée à Ferrare, puis l’Arioste lui-même l’adapta en toscan littéraire, afin qu’il soit plus accessible pour le reste de l’Italie.

Roger et Bradamante y sont présentés comme les ancêtres légendaires des ducs de Ferrare, et donc du cardinal Alphonse d’Este qui était le protecteur de l’Arioste et sans doute le commanditaire du livre.

 

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Vous pouvez en lire le texte intégral sur le site suivant : http://fr.wikisource.org/wiki/Roland_furieux

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La Gerusalemme liberata

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La Gerusalemme liberata ou La Jérusalem délivrée est un poème épique écrit en 1581 par Le Tasse.

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Le livre “Jérusalem libérée”, dans une récente traduction française.

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Voyons ensemble quelques informations que l’on peut trouver à ce sujet sur WIKIPEDIA :

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La Gerusalemme liberata

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Il retrace un récit largement de fiction de la Première Croisade, au cours de laquelle les chevaliers chrétiens menés par Godefroy de Bouillon combattent les Musulmans (Sarrasins) afin de lever le Siège de Jérusalem.

Le poème est composé de stances de huit lignes, groupées en 20 chants de longueur variable.

L’œuvre s’inscrit dans la tradition du roman de chevalerie à la Renaissance, et des poèmes épiques italiens.

Le Tasseemprunte fréquemment des éléments de l’intrigue et des personnages de l’ Orlando Furioso de l’Arioste.

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Commentaire de l’éditeur

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Se proposant de renouveler la poésie héroïque en chantant la première Croisade, le Tasse ne savait pas qu’il consommait, dans un dernier éclat, l’histoire de la poésie épique occidentale.

Flamboyante fable où l’héroïsme verse dans l’érotisme, où la geste chrétienne glisse dans le désenchantement romantique, où, à force d’érudition et de contraintes, entre les nécessités narratives et les grandioses préciosités du baroque, la vocalité italienne s’invente une langue nouvelle, la Jérusalem libérée allait nourrir l’imaginaire des peuples et des cours durant plus de deux siècles.

De Rousseau et Goethe à Pierre Jean Jouve, de Tiepolo à Delacroix, de Monteverdi et Haendel jusqu’à Dvorâk, écrivains et artistes ne cesseront pas non plus de s’inspirer de ce grand fond, qui reste une merveilleuse machine à activer les fantasmes du sexe et du pouvoir, tout en donnant à réfléchir, aujourd’hui plus que jamais, sur notre relation à l’étranger.

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Conclusion

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Les différents commentaires montrent à suffisance combien ces épopées, ces récits fantastiques étaient susceptibles de parler à l’imaginaire de chacun.

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Nous verrons demain comment la lecture à haute voix et répétées de ces récits épiques influencèrent certaines des jeunes apprenties et les amenèrent à priviligier ultérieurement le nom de certains de ces hérosquasi mythiques pour prénommer leur progéniture.

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Les commentaires sont fermés.